JDF: IFG;TRADER et client center
par marco, samedi 18 février 2006, 07:58 (il y a 6865 jours)
merci
IFG
par JF, samedi 18 février 2006, 08:52 (il y a 6865 jours) @ marco
INFOGRAMES
Les banquiers du groupe cessent de jouer.
Jean-Baptiste Froville
L'éditeur de jeux vidéo a subi un gros revers boursier le vendredi 10 février au moment de la publication de son chiffre d'affaires pour le compte du troisième trimestre (mois d'octobre à décembre) de l'exercice 2005/2006 qui sera clos le 31 mars. En une seule séance, le titre a dévissé de 27 %, pour retomber à 0,86 euro. La semaine qui vient de s'écouler n'a pas permis à l'action de se redresser, puisque le titre est désormais proche de 0,8 euro, ce qui fait revenir la capitalisation boursière à moins de 150 millions d'euros. Que s'est-il passé > La réaction épidermique des investisseurs est intervenue à la suite de quatre très mauvaises nouvelles.
En premier lieu, les facturations du troisième trimestre sont ressorties en baisse de 21 % par rapport à l'année précédente, retombant à seulement 170,8 millions d'euros, ce qui en soit n'était pas une nouvelle surprenante compte tenu de l'absence de sortie de jeux majeurs. Sur neuf mois, les ventes d'Infogrames sont revenues à 296,5 millions d'euros, en chute de 38,1 %.
Infogrames a par ailleurs révisé en forte baisse ses résultats du premier semestre (qui avait été publié le 23 novembre 2005) en raison de nouvelles dépréciations d'actifs incorporels d'un montant de 21 millions d'euros. La perte nette sur les six premiers mois de l'exercice s'établit donc à 31,1 millions d'euros.
Troisièmement, la direction du groupe lyonnais a annoncé que la situation financière était de nouveau tendue. La société doit rembourser 36,4 millions d'euros d'ici à fin mars alors qu'au 30 septembre elle ne disposait que de 25 millions d'euros de trésorerie. Aussi, pour éviter la crise de liquidités, la direction essaie de négocier avec ses banques pour obtenir un report de l'échéance et un refinancement à moyen terme de l'ensemble de ses dettes court terme ainsi que le maintien des crédits nécessaires au financement de son exploitation courante. La direction d'Infogrames a également indiqué qu'elle mettait en vente certains actifs, comme des studios de création et des licences.
Enfin, la situation financière de la filiale américaine Atari Inc. (détenue à 51 %) semble désespérée. La direction a même déclaré qu'elle avait « des doutes importants sur sa capacité à poursuivre son activité ». La directrice financière, Diane Baker, a par ailleurs annoncé sa démission, qui prenait effet le 17 février. Infogrames recherche donc activement un nouveau directeur financier.
Le tableau que nous venons de dépeindre est très inquiétant et l'avenir d'Infogrames semble de nouveau menacé. Bruno Bonnell, président-fondateur du groupe, a toujours réussi à sortir sa société de situations quasi désespérées, et nous ne pouvons que lui souhaiter de réussir. Mais une crise de liquidités à court terme semble difficile à éviter. C'est la raison pour laquelle nous restons invariablement à l'écart de la valeur.
Code IFG - Comp. B - Continu
Cours au 15/02 0,81
+Bas +Haut sur 1 an 0,77 /1,84
CA 2004(*) 700 M
Capitalisation boursière 149 M
BNPA 2004/05/06(*) -0,25/-0,13/-0,07
PER 2004/05/06(*) NS/NS/NS
Dividende net 2004/05(*) Nul/Nul
Rendement net 04/05 nul/nul
Moyenne transactions/jour 24.820.000 titres
Activité Editeur de jeux video
Objectif de cours à 18 mois 0,7
Risque très élevé.
Note de risque : 5
Analyse graphique : Tendance ↓
Supports 1-0.9 Résistances 1.39-1.47
(*) exercice décalé, clôture : 30/06/06
VE courante /
CA 2004 PER
2005 Rendement
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Bigben Interactive 0,25 NS nul +0,4 % -24,1 %
Gameloft 22,26 NS nul -1 % +94,7 %
Guillemot Corp. 0,90 NS nul -0,5 % -6,2 %
Infogrames 0,66 NS nul -5,8 % -54 %
Innelec Multimédia 0,21 19,38 4,15 +2,9 % +20,7 %
Unilog 1,26 21,74 1,37 +3,6 % +29,7 %
NOTRE CONSEIL
RESTER A L'ECART
Trader
par JF, samedi 18 février 2006, 08:54 (il y a 6865 jours) @ JF
TRADER CLASSIFIED MEDIA
Le marché souhaite une clarification sur la stratégie.
Jérome Marmet
Qu'arrive-t-il au titre du leader mondial de journaux de petites annonces > Malgré le succès de l'introduction à la Bourse de Londres des activités d'Europe centrale et orientale du groupe, Trader Classified Media a vu son action, cotée sur le Compartiment du SRD d'Euronext Paris, abandonner plus de 7 % de sa valeur au cours des deux dernières semaines. En cause, le prix auquel les titres de la filiale Trader Media East (TME) ont été introduits en Bourse. À 13 dollars par action, celui-ci valorise l'entité 640 millions de dollars, soit moins que les prévisions établies par les différents analystes financiers.
Les conditions financières de l'introduction de TME n'expliquent pas tout. Depuis le début de l'année, les investisseurs attendent des clarifications sur l'avenir de la société et, en particulier, sur les conclusions de la réflexion stratégique initiée par la direction en juillet 2005. Officiellement, toutes les options évoquées précédemment restent envisageables : vente du groupe dans sa globalité, continuation en l'état ou encore cession ou mise sur le marché d'une autre branche (activité en Chine, en Europe de l'Ouest ou pôle Internet)... Les investisseurs semblent de moins en moins croire à une reprise du groupe dans sa totalité par un grand nom de l'Internet comme Yahoo!, Google ou eBay, qui auraient reculé devant les prétentions financières de John Mc Bain, le président-fondateur et principal actionnaire de Trader (71,9 % du capital).
Par ailleurs, la société a fait état cette semaine d'un chiffre d'affaires annuel sans surprise, à 309,5 millions d'euros, soit une hausse de 16,5 % à données publiées. En revanche, la croissance organique (+ 4 %) est restée décevante, en particulier sur l'activité publications (+ 0,1 %). A l'inverse, la montée en puissance du pôle Internet se confirme (+ 33,5 %). Dans ces conditions, la réunion de présentation des comptes 2005, prévue le 15 mars, revêt une importante accrue. Elle sera l'occasion d'avoir enfin des précisions sur l'issue du plan stratégique.
En attendant, mieux vaut garder la valeur en fond de portefeuille. En effet, la direction s'est engagée à maintenir un rendement annuel au moins égal à 5 %. Sur la base d'un dividende estimé à 0,75 euro au titre de l'exercice 2005, l'action procure un rendement très intéressant de l'ordre de 6,8 %. Reste que pour tenir compte de la forte baisse du titre depuis le mois d'octobre, nous ramenons notre objectif de cours de 18 euros à 15 euros.
Code TRD - Comp. B - Continu
Cours au 16/02 10,99
+Bas +Haut sur 1 an 9,9 /16
CA 2004 413 M
Capitalisation boursière 645 M
BNPA 2004/05/06 4,32/0,93/1,19
PER 2004/05/06 2,54/11,71/9,21 fois
Dividende net 2004/05 5,84/0,75
Rendement net 2004/05 53,13 %/6,82 %
Moyenne transactions/jour 372.000 titres
Activité Petites annonces
Objectif de cours à 18 mois 15
Risque limité. Note de risque : 3
Analyse graphique : Tendance ↓
Supports 9.97-8.8 Résistances 12.46-14
VE courante /
CA 2004 PER
2005 Rendement
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Havas 1,37 43,52 1,72 +3,3 % -8,4 %
Lagardère SCA 0,81 16,76 1,70 -0,2 % +12,2 %
Publicis Groupe 1,81 19,65 1,06 +2,1 % +33,4 %
TF1 2,17 25,07 2,41 +1,7 % +7,7 %
Trader Class. Média NV 2,65 11,71 6,82 -3,6 % -3,5 %
Vivendi Universal 1,81 15,49 3,51 -0,6 % +3,3 %
NOTRE CONSEIL
UNIQUEMENT POUR LE RENDEMENT
CCA
par JF, samedi 18 février 2006, 08:55 (il y a 6865 jours) @ JF
LE PARI SPECULATIF de la semaine
CLIENT CENTER ALLIANCE sur la voie du redressement
Jérome Marmet
Initié à la fin de l'exercice 2004, le plan de relance de la société de centres d'appels spécialisé dans le télémarketing commence à porter ses fruits. En effet, pour le quatrième trimestre consécutif, l'activité de Client Center Alliance est en croissance.
Cette embellie sur l'activité a permis de dégager un chiffre d'affaires annuel de 49,5 millions d'euros, contre 51,8 millions un an plus tôt.
Par ailleurs, grâce à l'acquisition finalisée en décembre 2005 de la société Victoria Line et de sa filiale VLines Mauritius, CCA va renforcer son offre de services sur les métiers de l'émission d'appels, tout en bénéficiant d'une implantation dans un pays à faible coût de main-d'oeuvre, avec un potentiel de 200 stations de travail situés à l'île Maurice. Cette première délocalisation est d'autant plus positive qu'elle entraînera une baisse des coûts associée aux services en langue à la fois française et anglaise. « Ces acquisitions auront un impact très favorable sur l'ensemble des résultats du groupe à partir de 2006 », confie Jean-Pierre Cismaresco, arrivé en septembre 2004 à la direction opérationnelle de CCA.
En attendant, après une perte au premier semestre, les comptes 2005, qui seront publiés le 21 mars prochain, seront en nette amélioration, avec un résultat opérationnel à l'équilibre, voire légèrement positif (l'ensemble des charges de restructuration ayant été passé sur les comptes du premier semestre). Autre bonne nouvelle, grâce à une capacité retrouvée à dégager un cash-flow opérationnel positif, le bilan fera apparaître une trésorerie nette d'au moins 1,6 million d'euros qui permet de saisir de nouvelles opportunités d'acquisition en 2006.
Toutefois, le redressement, encore fragile, doit être confirmé pour regagner durablement la confiance des investisseurs. « Client Center Alliance est en ligne avec son plan de marche et mène un programme d'amélioration de la rentabilité sur chacune de ses entités et filiales de manière à ce qu'elles puissent dégager à terme une marge opérationnelle d'au moins 8 % », fait remarquer Jean-Pierre Cismaresco. A court terme, le principal défi de CCA consiste à redresser ses activités françaises, qui représentent toujours plus de 70 % des facturations. Les réductions de coûts et les mesures de relance commerciale menées sur les deux sites qui posaient problème (Paris et Poitiers) ont d'ores et déjà permis de renouer avec l'équilibre d'exploitation.
Au niveau des filiales étrangères, alors que les opérations britanniques devraient maintenir un haut niveau de rentabilité, la société espagnole Fonoservice a retrouvé un rythme d'activité normal au second semestre 2005 lui permettant de renouer avec l'équilibre d'exploitation.
Une fois sa restructuration achevée, Client Center Alliance va enregistrer une amélioration progressive de ses marges qui doit la conduire à terme sur la fourchette haute des standards de la profession (une marge opérationnelle de 8 %). Nous sommes repassés à l'achat sur la valeur début octobre 2005 à un cours proche de 3,20 euros. Nous réitérons aujourd'hui notre conseil à titre spéculatif, avec un premier objectif de cours à 4 euros.
Code CCA - Comp. C - Continu
Cours au 16/02 3,44
+Bas +Haut sur 1 an 2,61 /3,71
CA 2004 51 M
Capitalisation boursière 18 M
BNPA 2004/05/06 -0,64/-0,35/0,25
PER 2004/05/06 NS/NS/13,49 fois
Dividende net 2004/05 Nul/Nul
Rendement net 2004/05 nul/nul
Moyenne transactions/jour 5.000 titres
Activité Centres d'appel
Objectif de cours à 18 mois 4
Risque élevé. Note de risque : 4