JDF : POM

par mareva , Barjac, samedi 07 janvier 2006, 10:17 (il y a 6904 jours)

AUTOMOBILE Une conjoncture toujours difficile

Perspectives

Recul de la production automobile en Europe, flambée du coût des matières premières, hausse du prix de l'essence, durcissement de la concurrence... Les constructeurs automobiles et leurs équipementiers sont pénalisés par un environnement difficile, à l'origine d'une série d'avertissement sur les résultats sans précédent. Renault et Peugeot, qui avaient plutôt bien résisté en 2004, sont aujourd'hui en perte de vitesse en Europe occidentale, où ils ont été contraints de réduire leurs productions. Ils se rattrapent tout juste en Asie et en Amérique du Sud.

Nos valeurs préférées

Malgré l'abaissement d'un demi-point de son objectif de marge opérationnelle (inférieure à 4 % du chiffre d'affaires en 2005), Peugeot, désormais deuxième constructeur automobile européen, garde un profil attrayant et poursuit le renouvellement de sa gamme.

En 2006, les ventes devraient bénéficier du plein impact des nombreux modèles lancés l'an dernier (Peugeot 1007,107, Coupé 407, Citroën C1 et C6) en attendant la commercialisation au printemps prochain de la Peugeot 207 puis au second semestre, de la nouvelle Citroën Xsara Picasso ; deux modèles à très gros volumes. Sur le plan industriel, la baisse des coûts va se poursuivre avec l'intensification des coopérations et l'extension des capacités de production en Europe de l'Est. L'action est bradée en Bourse et décote de 15 % par rapport aux fonds propres, ce qui n'est pas justifié pour une société qui reste malgré tout très rentable. Face à une conjoncture difficile, Plastic Omnium s'en sort mieux que les autres équipementiers automobiles. Fort d'un solide carnet de commandes, le numéro un mondial des réservoirs et systèmes à carburant prévoit de maintenir jusqu'en 2008 un rythme de croissance annuelle de ses ventes supérieur de 5 à 7 % à celui du marché automobile et fait régulièrement l'objet de rumeurs de rachat même si la famille Burelle détient toujours plus de la moitié du capital.

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mareva