qq1 a-t-il accès à l'article de latribune.fr sur bull ?

par publicjo, jeudi 05 janvier 2006, 21:39 (il y a 6906 jours)

voilou

par velise, jeudi 05 janvier 2006, 21:53 (il y a 6906 jours) @ publicjo

INFORMATIQUE
Bull entend confirmer son rétablissement en 2006


Assaini financièrement et rentable, le groupe veut accélérer sa croissance. Il compte devenir un "acteur privilégié" de la convergence informatique- télécoms et des services liés aux logiciels libres.


L'année 2005 a été celle de la transformation ; 2006 doit être l'année de la confirmation opérationnelle." C'est ce qu'assure Didier Lamouche, le PDG de Bull, à La Tribune, conscient que la remise à flot de l'ex-fleuron national de l'informatique reste à pérenniser.

Certes, les stigmates du passé sont en partie effacés. Le groupe est bénéficiaire depuis 2003 et il a entamé 2004 recapitalisé, assaini et indépendant. L'année dernière, pour la première fois depuis six ans, Bull a renoué avec la croissance.
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Arrivé en février, Didier Lamouche s'est employé à amorcer la transformation de Bull en renouvelant les deux tiers de l'équipe dirigeante et en redéfinissant son partenariat financier avec NEC. A cet égard, l'entrée du japonais au capital de sa filiale logiciels Bull Evidian est, selon nos informations, en voie de finalisation.

A la veille de la publication de ses résultats 2005, en février, qui devraient être en ligne avec les prévisions, avec une croissance de 3 % à 4 % du chiffre d'affaires à plus de 1,17 milliard d'euros, Didier Lamouche se fixe comme "priorité le progrès du résultat opérationnel et la concrétisation de la dynamique". Cela passera par une "accélération de la croissance externe", notamment dans les services d'infrastructure, les télécoms en Grande-Bretagne et les pays de l'Est.

Le groupe veut devenir un "acteur privilégié de la convergence informatique-télécoms" en France, en Italie, dans les pays de l'Est et au Brésil. Bull compte aussi se focaliser sur les services liés aux logiciels libres, notamment dans l'administration, et sur l'hébergement. "Nous recherchons aussi de grands contrats de transformation d'infrastructures", confie Didier Lamouche.

Déficit d'image. Quant aux serveurs, marché dominé par les américains, Bull a fait le choix d'architectures ouvertes avec sa gamme Novascale, qui permet à ses clients historiques de s'émanciper progressivement de son système propriétaire GCOS. Domaine de prédilection, le calcul scientifique. "Nous voulons prendre 10 % à 20 % du marché européen dans les trois ans", assure Didier Lamouche. Plusieurs "victoires" ont déjà été remportées au second semestre 2005, outre le supercalculateur livré au CEA le mois dernier. Reste désormais pour Bull à "contrôler la décroissance" mécanique de son activité maintenance. Une réorganisation sera annoncée dans les semaines qui viennent.

Seule ombre au tableau, le déficit d'image dont souffre encore Bull. En ce sens, le contrat signé avec La Poste mi-décembre est "symbolique", au vu des grands clients perdus lors des années difficiles. Encore que, regrette Didier Lamouche, Bull "souffre paradoxalement d'un manque de reconnaissance dans le secteur public" et doit se battre pour emporter des appels d'offres face à des concurrents "qui ne produisent pas en Europe". Le groupe s'est ainsi vu souffler récemment un contrat avec un grand ministère par un rival non européen 2 % moins cher... Pour éviter les délocalisations, le PDG de Bull ne serait pas contre une dose de préférence européenne, au nom de la défense de l'emploi.

Clarisse Jay

La concrétisation du renouveau
450 millions d'euros pour la dernière aide de l'État en 2001-2002.
4,1 millions d'euros de résultat net en 2003 contre une perte de 548 millions d'euros en 2002.
Le chiffre d'affaires a renoué avec la croissance au premier semestre 2005 pour la première fois depuis 1999 et avec six mois d'avance sur les objectifs.
Didier Lamouche, PDG de Bull.

merci

par publicjo, jeudi 05 janvier 2006, 23:14 (il y a 6906 jours) @ velise

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