PCAS par boursier.com
Et ce rapprochement >
Recentrage. La valeur Dynaction vient de faire l'objet d'un net regain d'intérêt alors que le groupe devrait enfin mettre en oeuvre le processus de rapprochement avec sa filiale PCAS. La grande époque de gloire de cette société holding est désormais bel et bien révolue. Les boursiers chevronnés se souviennent du tandem Blanchet-Moretti qui, durant la décennie 1980, avait constitué à coup d'opérations financières un mini-conglomérat industriel. Le groupe avait alors un éventail d'activités des plus disparates allant des tanks à lait à l'édition scientifique en passant par la machine-outil. Depuis lors, la crise est passée par là et le groupe, fragilisé par un endettement financier trop important, a du revoir de fond en comble son périmètre. Christian Moretti, demeuré seul à la tête, a choisi de se recentrer sur sa filiale PCAS, un spécialiste de la chimie fine et de la fusionner avec Dynaction. Avant de réaliser cette opération, il fallait au préalable procéder à une dernière cession avec la société CMD qui occupe, avec ses 430 salariés, une forte position sur la transmission de puissance pour l'industrie lourde.
Sur la voie de la croissance. La vente de CMD, attendue depuis des années, s'est enfin réalisée fin 2005. Le montant de la transaction s'est effectué sur une base proche de la valeur de CMD inscrite dans les comptes de sa maison mère soit autour de 20 Millions d'Euros. L'endettement net du groupe Dynaction va toutefois demeurer sur des niveaux élevés soit près de 100 ME. Quoi qu'il en soit, le rapprochement avec PCAS devrait maintenant rapidement intervenir. Sur la chimie fine, qui est un marché porteur et peu cyclique, le groupe entend figurer à terme parmi les 10 premiers acteurs mondiaux. Ce marché progresse sur un rythme annuel de l'ordre de 7% dopé par l'accroissement des dépenses de santé et par la complexité croissante des molécules. Après avoir connu une période troublée avec une nette dégradation de ses résultats, PCAS semble être repartie sur la voie de la croissance. La tendance accrue à l'externalisation devrait permettre d'assurer une bonne tenue de l'activité tandis que les efforts en matière de recherche et développement devraient porter leurs fruits.
Potentiel > A l'issue de l'absorption de la fille PCAS par sa mère Dynaction, le nouvel ensemble bénéficiera d'une meilleure lisibilité avec un recentrage sur un seul métier. Dans la mesure où on ne connaît pas les modalités du mariage, il est bien difficile de savoir laquelle des 2 sociétés concernées devrait le plus tirer profit des modalités qui vont être proposées aux actionnaires. Reste que si la société de chimie fine parvient à renouer avec un niveau de rentabilité équivalent à 4% de marge nette, comme cela était le cas il y a quelques années, un potentiel d'appréciation existe sur le dossier. On pourra se positionner à moyen terme.
Merci beaucoup pour l'information.
En ce qui me concerne, j'ai toujours les deux, un peu plus de Dynaction que de PCAS.