Ma liste the bull 2006
Bonjour
Ma liste se veut très prudente dans un contexte de croissance tirée en partie par l'enrichissement immobilier, par exemple 1 000 milliards de $ aux Etats-Unis alors que les ménages ont un taux d'endettement de 110 % !
Cette liste n'a donc pas des ambitions démesurées, mais rassemble quand même des sociétés bien gérées, rentables et souvent décotées sur fonds propres.
Toutes ces sociétés figurent dans mon portefeuille réel, où j'ai également deux valeurs matières premières à l'actualité très forte et incertaine en ce moment : Arcelor et Zambia.
Liste 2006 :
- Explosifs
Une des plus faibles valorisations de la cote. Très forte décote sur fonds propres même avec les parts fondateurs et un intérêt spéculatif compte tenu de la consolidation actuelle du secteur. Mais il faudra être patient... avec quand même le passage aux normes IFRS qui pourait accélérer les choses !
- Carrere
Le groupe mené par Claude Carrere est un fédérateur de talents, modèle de croissance et disposant d'une trésorerie abondante. Mais les complexités comptables, (intégration globale des filiales à 51 %, transition IFRS complexe compte tenu du métier), vont maintenir une certaine confusion. A noter le beau succès de Kirikou, même si la stratégie de Carrere soriente vers les émissions de flux.
- Jet multimédia
Valeur de croissance sur le marché de l'hébergement internet, des SMS et autres sonneries téléphoniques. Près de 20 M de trésorerie nette pour accélérer le développement à l'international. En plus, c'est un groupe ... lyonnais ! (le PDG serait d'ailleurs un candidat potentiel pour les prochaines municipales). Un développement récent en Argentine par croissance externe pour se développer en Amérique Latine.
- Le Tanneur
Un sous-traitant du luxe qui veut devenir un vrai groupe de luxe en sappuyant sur ses marques Le Tanneur et Soco. Le groupe accélère sa croissance par des campagnes publicitaires et par laffiliation.
Laccélération du développement international devrait être notable aussi dans le sillage des marques de luxe.
- Peugeot
Peugeot est valorisée avec une décote de 15 % sur ses fonds propres alors que la rentabilité est indiscutable même en bas de cycle grâce à efforts de flexibilité.
Le groupe affiche une trésorerie nette de plus d'un millard d'euros et un PER est inférieur à 10.
Malgré des difficultés (ventes en berne, hausse du coût des matières premières, difficultés de Faurecia), Peugeot s'adapte et poursuit une stratégie prudente et pragmatique.
- Orchestra
La dynamique de croissance est forte et faiblement valorisée. Les ambitions du groupe sont importantes dans un secteur en pleine concentration. Décotée sur fonds propres malgré le retour à une bonne rentabilité.
- Plastivaloire
Le groupe déplace de son activité en Europe de lEst et en Tunisie pour mieux suivre ses clients importants.
Rentabilité en baisse mais une forte décote sur fonds propres.
- Sam
La valorisation reste très faible. Pourtant, le bilan très propre et le groupe affiche une très bonne résistance en terme d'activité et de rentabilité. Décote sur fonds propres.
- Supra
Toujours décotée sur ses fonds propres. Lactivité (poêle à bois, ) est porteuse et rentable. Les résultats 2005 sont dopés par une plus-value sur la cession dun site de stockage, qui va améliorer le bilan de lentreprise et éviter les financements saisonniers coûteux.
- Neurones
Un modèle de prudence et de croissance organique pour une SSII ! Peu de survaleurs et une rentabilité intéressante. Neurones se distingue aussi avec une trésorerie nette de plus de 40 M quelle souhaite utiliser pour une croissance externe sélective ...
Bonne réussite à tous et à toutes
Marché immobilier...
» Ma liste se veut très prudente dans un contexte de croissance tirée en
» partie par l'enrichissement immobilier, par exemple 1 000 milliards de $
» aux Etats-Unis alors que les ménages ont un taux d'endettement de 110 % !
Bonjour...
Voici un petit article de l'AGEFI sur l'impact d'une (hypothétique >) baisse de l'immobilier aux USA qui devrait t'intéresser :
Les signes de retournement de l'immobilier américain se multiplient
Par Pierre Salaun - le 30/12/2005 Agefi.
L'effet richesse des ménages aux Etats-Unis pourrait désormais jouer dans le mauvais sens. La Fed devra en tenir compte.
Une nouvelle fois, les statistiques sur l'immobilier américain laissent percevoir que le retournement du marché est à l'oeuvre. Les reventes de logements aux Etats-Unis ont reculé de 1,7 % en novembre par rapport
au mois précédent, à 6,97 millions d'unités, selon le groupement national des agents immobilières. Les analystes tablaient sur 7 millions d'unités vendues. Déjà la semaine dernière, les ventes de maisons neuves, en chute de 11,3 % en rythme annualisé pour le mois de novembre, ont pris les économistes à contre-pied.
Si les analystes sont rivés à l'évolution du marché immobilier, c'est simplement parce que ce secteur constitue le principal risque pour l'économie
américaine pour 2006. C'est ni plus ni moins le sujet de l'effet richesse sur le patrimoine des ménages qui est en jeu. « La baisse de l'activité de refinancement hypothécaire laisse présager d'autres contractions de l'immobilier pour les mois à venir et une baisse des prix du mètre carré ce qui aura un impact sur la richesse des ménages », commente Maury Harris, économiste chez UBS. Et après le patrimoine des ménages, la consommation des ménages pourrait être pénalisée. « A force de progresser, les prix de l'immobilier pourraient avoir atteint un pic et une correction semble en mesure de se produire en 2006. Surtout que les nouvelles contraintes en cas de défaut sur les crédits immobiliers constituent un frein aux nouvelles ventes de biens », commente David Rosenberg, économiste chez Merrill Lynch.
Pour Srinivas Modukuri, analyste chez Lehman Brothers, « il est préférable sur les marchés obligataires de rester à l'écart des obligations adossées à des prêts hypothécaires en raison du retournement du marché de l'immobilier américain ». Typiquement, les titres émis par les agences telles que Fannie Mae et Freddie Mac sont concernés par une telle recommandation. Depuis 1998, l'encours des emprunts adossés aux emprunts immobiliers a quasiment doublé.
Pour Bülent Baygün, analyste chez Barclays Capital, «la Fed, pour contrer les risques inflationnistes, devrait relever ses taux directeurs probablement à
4,50 % voire 4,75 % au cours de 2006. Une telle situation devrait ébranler le marché de l'immobilier ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à revoir
sa position sur le cycle de resserrement monétaire, voire la forcer à les baisser de nouveau pour desserrer l'étau ».
Merci Bull
Effectivement, après le Royaume-Uni, petit retournement aux Etats-Unis.
De quoi inciter à la prudence même si les banques centrales ont la gachette très prudente sur les taux d'intérêts.