JDF : Articles sur SIPH et Scor. Merci.
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SIPH
» Merci pour les PLANTATIONS D'HEVEAS)
Elargissement du flottant et possible versement d'un dividende au titre de 2005.
Christophe Soubiran
La direction de ce petit producteur de caoutchouc naturel semble enfin décidée à jouer le jeu de la Bourse.
La part du flottant dans le capital a en effet été élargie, pour atteindre désormais 7,74 %. Le groupe agro-industriel ivoirien Sifca, actionnaire de référence de SIPH depuis juillet 1999, a cédé des titres au fil de l'eau au cours du second semestre, ramenant sa participation à 81,62 %, contre 87,47 % au 30 juin.
Un premier pas pour accroître la liquidité du titre avait déjà été effectué au mois d'avril, avec l'entrée dans le capital du fonds d'investissement américain AIG (African Infrastructure Fund Holding) à l'occasion d'une augmentation de capital et d'une émission d'obligations convertibles réservées, et de l'acquisition d'actions auprès de la Sifca.
Mais ces titres (représentant 10,64 % du capital) ne sont pas, a priori, négociables avant juillet 2008, puisque, dans le cadre d'un pacte d'actionnaires conclu avec le groupe ivoirien, AIG s'est engagé à les conserver jusqu'à cette date. Il est à noter également que si les obligations sont converties en actions, la participation du fonds d'investissement sera portée à 20,75 %.
Le manque de liquidité n'a certes pas constitué un réel handicap pour le titre SIPH, dont le cours est passé de 3,20 euros à 170 euros en l'espace de trois ans. Cette envolée s'est toutefois réalisée dans des volumes étriqués, et n'a été le fait que d'un petit cercle d'initiés. Un plus grand nombre d'actionnaires particuliers pourront désormais envisager de mettre la valeur en portefeuille.
D'autant que les perspectives de la société, qui produit 75.000 tonnes de caoutchouc naturel réparties entre la Côte d'Ivoire et le Ghana, restent bien orientées. Certes, les résultats enregistrés au cours du premier semestre ne le laissent pas vraiment paraître, puisque le résultat d'exploitation (3,3 millions d'euros) a diminué de plus de moitié, tandis que le bénéfice net a été ramené à 1,1 million, contre 3,7 millions un an auparavant.
Mais l'application des nouvelles normes comptables (IFRS) oblige le groupe à comptabiliser désormais les efforts d'investissement sur les plantations (travaux d'abattage et de replantation des hévéas), et de reconnaître la « juste » valeur ainsi créée une fois par an seulement (c'est-à-dire à la fin de l'exercice). La charge de 2 millions d'euros passée dans les comptes des six premiers mois de l'année devrait ainsi être largement compensée sur l'ensemble de l'exercice par la réévaluation du montant des plantations.
De ce fait, compte tenu de la saisonnalité de la production (répartie pour 40 % de janvier à juin, et pour 60 % lors de la seconde moitié de l'année) et de la hausse des prix du caoutchouc intervenue depuis le début du mois de juillet, SIPH table pour l'ensemble de l'exercice sur un résultat net voisin de celui de 2004 (11,2 millions d'euros en normes IFRS).
Une réflexion est menée par ailleurs sur l'opportunité de mettre en place une véritable politique de distribution des résultats. Aucun dividende n'a en effet été versé depuis des années.
Or la société a reconstitué sa capacité de distribution au cours des trois derniers exercices - son report étant de nouveau positif - et s'est fortement désendettée. Le ratio des dettes nettes rapportées aux fonds propres (en incluant les intérêts minoritaires) atteignait en effet à peine 46,7 % au 31 décembre 2004, contre près de 170 % deux auparavant. Un dividende de 3,1 euros par action (correspondant à un taux de distribution de 10 %) pourrait être ainsi versé au titre de 2005 selon nos estimations.
Du coup, au regard de l'ensemble de ces éléments, et bien que la valeur ne soit pas dénuée de risque, en raison de la situation politique en Côte d'Ivoire, nous restons acheteurs, après l'avoir déjà recommandée à 149 euros en juillet, avec un objectif de cours relevé à 200 euros. Elle capitalise en effet à peine 5,5 fois notre estimation de bénéfice net pour 2006.
ode SIPH - Comp. C - Fixing
Code SIPH - Comp. C - Fixing
Cours au 22/12 175
+Bas +Haut sur 1 an 72,9 /200
CA 2004 70 M
Capitalisation boursière 63 M
BNPA 2004/05/06 26,26/30,63/32,03
PER 2004/05/06 6,66/5,71/5,46 fois
Dividende net 2004/05 Nul/3,1
Rendement net 2004/05 Nul/1,77 %
Moyenne transactions/jour 20 titres
Activité Négoce de caoutchouc
Objectif de cours à 18 mois 180
Risque élevé. Note de risque : 4
SIPH740
infos.
SCOR interview tres long; Les conclusions:
Son dernier cours
L'action a amorcé une belle remontée dès la confirmation du redressement des comptes et de la note financière de la société.
A plus de 1,8 euro, elle cote désormais plus que le montant des fonds propres par action, ce qui ne constitue que la première étape de la reconquête du marché.
Ses objectifs
Denis Kessler s'étais fixé comme premier objectif de restaurer la confiance des marchés à l'égard du titre. En ayant permis au groupe de traverser sans dommage une année 2005 qui s'est révélée redoutable pour les réassureurs, il a marqué un point décisif. Reste à restaurer la rentabilité et à gagner en visibilité.
NOTRE CONSEIL
Nous maintenons notre objectif de cours à 2 euros, ce qui reste très raisonnable au regard du potentiel de redressement des marges et de l'image boursière dont dispose la société.
La volonté du groupe d'augmenter le dividende devrait constituer un autre argument en faveur de Scor