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28-09-2005 - 08h22
Vente partielle
PRIORITÉ À L'INVESTISSEMENT
Saveurs de France Brossard a tenu ses objectifs en annonçant un bénéfice semestriel plus que doublé par rapport à l'an dernier. Seulement, le groupe préfère désormais investir dans sa croissance future. Un choix stratégique qui pèsera sur la rentabilité à court terme.

Saveurs de France Brossard avait confirmé, lors de la publication de son chiffre d'affaires semestriel (-7,55% à 51,45 millions d'euros), qu'il parviendrait à doubler ses bénéfices sur cette période. C'est chose faite ! Le spécialiste de la pâtisserie industrielle a dégagé un résultat opérationnel de 4,55 millions d'euros contre 1,79 million un an plus tôt. Le bénéfice net part du groupe ressort à 4,46 millions d'euros en hausse de 153%.

Pour le second semestre, le groupe a décidé de " redéployer " la marque Brossard. Pour cela, il augmente son enveloppe publicitaire de 3 millions d'euros et fait appel à David Douillet pour promouvoir la marque à la télévision.

Saveurs de France Brossard va également investir un million d'euros dans le site de Castelsarrasin qui entrera en production au troisième trimestre.

Ces " efforts très importants sont destinés à accroître les forces et leviers du groupe Brossard pour assurer une croissance organique significative en 2006 ". Mais à court terme, ces investissements pèseront sur la rentabilité. La société table désormais sur un chiffre d'affaires annuel de 111 millions d'euros, en baisse de 5,1% mais en progression de 2% à périmètre comparable. Côté rentabilité, elle vise " un résultat net supérieur à 7% ", alors que la marge bénéficiaire atteignait 8,6% au premier semestre.

Pour notre part, nous revoyons nos prévisions à la baisse et visons un résultat net part du groupe de l'ordre de 8 millions d'euros. Une prévision valorisée 10,8 fois au cours actuel (53,40 euros).

Les résultats semestriels de Saveurs de France Brossard sont excellents mais cette performance ne sera pas réitérée au second semestre. Nous préférons, pour notre part, prendre une partie des bénéfices.
Johan Deschamps

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mareva

Analyse proche du nul, Mr Deschamps a déjà fait beaucoup mieux.
Depuis quand raisonne t-on à terme aussi court>
J'attends que les moutons aient fini de suivre et je renforce.