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Vallourec : CA T4 : 1 439 900 ME (Securibourse)

par mareva @, Barjac, jeudi 01 février 2007, 17:46 (il y a 6319 jours)

bof

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mareva

Vallourec : ce n'est pas si mauvais que cela...

par JanNo1, vendredi 02 février 2007, 00:26 (il y a 6319 jours) @ mareva

» bof

Vallourec : ce n'est pas si mauvais que cela...

par JanNo1, vendredi 02 février 2007, 01:02 (il y a 6319 jours) @ JanNo1

Bonsoir Maréva,

J'ai oublié quelques choses.... comme tu peux voir.

En effet, c'est mon côté éternel positif qui prend le dessus, quand je lis cela du JDF :

Forte croissance de l’activité de Vallourec en 2006

Vallourec a annoncé un chiffre d'affaires de 5,5418 milliards d'euros sur l'ensemble de l'exercice 2006, soit une hausse de 28,7% sur un an. Ce résultat est supérieur aux attentes qui tablaient sur 4,3074 milliards d'euros. Cette augmentation a été dopée par l'effet prix existant sur le secteur, par l'enrichissement de la gamme de produit, et par un accroissement des volumes. Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre est lui légèrement en dessous des prévisions. Il s’élève à 1,439 milliard d'euros contre 1,264 milliard attendu. L’activité marque une hausse de 13,9% sur la période. Sur cette même période, le groupe a cédé Cerec, leader français de l'emboutissage et du formage de fonds en acier. Un projet de vente est également en cours pour VPE et pour l'usine de tubes laminés à chaud. Vallourec s’attend pour à une légère croissance de son chiffre d'affaires.

Trouvez l'erreur !!! (voir la partie en gras)

Aussi, quand je regarde les chiffres donnés (voir le fichier pdf),

[image]

je constate :
1° Que le 4ème trimestre 2005 est exceptionnellement élevé, et faire près de 14% de hausse pour 2006, je me dis que ce n'est pas si mal du tout.
2° Les autres trimestres sont quasiment identiques :
de 1M€ à 1,3 M€ ; et ce 4ème trimestre 2006, il passe de 1,2 à 1,4. Les 1,3 M€ sont largement dépassés.

Maintenant, il faut regarder devant, et vivement le passage de P. Verluca sur BFM demain vendredi pour apporter un peu plus au niveau des perspectives sur 2007 ; l'endettement ; le cash flow ; le dividende ; etc...
Normalement, Sylvie Aubert du journal "Investir" doit l'interviewer ce vendredi. C'est une info de BFM la semaine dernière.

Bonsoir et :schmack:

A la prochaine.

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let's wait

par mareva @, Barjac, vendredi 02 février 2007, 08:44 (il y a 6319 jours) @ JanNo1

je suis LT sur vk
je vais juste vendre la toute petite position que j'ai en SRD et qui est encore gagnante
on verra plus clair ce soir sur la réaction du marché
bisous:-P

--
mareva

pour moi elle est cuite

par tristus dolor, vendredi 02 février 2007, 09:25 (il y a 6319 jours) @ mareva

pas de croissance ou presque en 2007 + retournement de l'effet prix, l'effet peut etre détonnant sur les resultats. le titre sous performe nettement depuis son entrée dans le cac à 220, ce n'est qu'un début sans doute.

» je suis LT sur vk
» je vais juste vendre la toute petite position que j'ai en SRD et qui est
» encore gagnante
» on verra plus clair ce soir sur la réaction du marché
» bisous:-P

Pour moi elle ne l'est pas ! - 1 -

par JanNo1, dimanche 04 février 2007, 00:25 (il y a 6317 jours) @ tristus dolor

Bonsoir à vous tous,

Je suis encore avec toi Maréva. Par contre, que la valeur fasse (x2) pour cette année, cela va être très difficile. Mais comme je l'ai annoncé à maintes reprises j'attends une belle acquisition cette année pour faire rebondir le cours de bourse.
Dernière actuellement sur le CAC40 ; c'est fort de café, tout de même !
Mais c'est toujours comme cela, quand tout va bien : c'est des louanges à n'en plus finir et quand il y a (parait-il) un petit incident de parcours, ce n'est que des "post" de faillite, catastrophe et tout autre prophétie, tout cela pour clamer son angoisse.

C'est pourquoi, je ne partage pas tout à fait ton analyse tristus dorlor : ;-) sauf cela "le titre sous performe nettement depuis son entrée dans le cac à 220" je valide tout à fait ; c'est le moins que l'on puisse dire.


"pas de croissance ou presque en 2007"
"le titre sous performe...ce n'est qu'un début sans doute"


Voici donc ci-dessous, l'interview de P. Verluca auprès du journal "Investir" que j'avais déjà évoqué dernièrement (pris à côté):
Propos recueillis par Sylvie Aubert

Samedi 3 février 2007 - Investir n° 1726
PIERRE VERLUCA, PRÉSIDENT DE VALLOUREC. A l’occasion de la publication d’un chiffre d’affaires au dernier trimestre en croissance moins forte, le président du groupe confirme que la demande reste soutenue dans le pétrole, l’énergie électrique et la mécanique, ses principaux marchés. Ce sont les produits à plus haute valeur ajoutée qui seront, à l’avenir, les plus recherchés.
«Nous gardons un très bon niveau de prix grâce à des marchés encore bien orientés».

Vous venez d’annoncer le chiffre d’affaires du groupe pour l’exercice 2006 et on note un ralentissement de la croissance au dernier trimestre. Comment l’expliquez-vous >
D’abord, l’année 2006 constitue un record, puisque nos ventes dépassent les 5,5 milliards pour la première fois. Et, même si la croissance au dernier trimestre s’est ralentie, c’est aussi un trimestre record. Nous avons continué à bénéficier de trois phénomènes positifs (volume, prix et mix), qui nous permettent de prévoir pour 2007 une nouvelle année de croissance. On est à un très bon niveau de prix, grâce à des marchés encore bien orientés.
Dans le pétrole et l’énergie électrique, la demande reste tout à fait soutenue. La variation du prix du baril n’altère pas la volonté des pétroliers de continuer à forer de manière active.
Lehman Brothers estime que les dépenses d’exploration-production dans l’ensemble du monde vont encore augmenter de 9% en 2007.

Aux Etats-Unis, vous avez subi au dernier trimestre un déstockage plus important de la part des distributeurs de tubes. Pourquoi >
Chaque année, il y a un déstockage pour des raisons fiscales, car les distributeurs sont imposés sur le montant de leurs stocks à la fin de l’année. Ils ont donc intérêt à les réduire à cette période. Mais ce phénomène ne s’est produit ni en 2004 ni en 2005, car la hausse des prix était si forte que les distributeurs ne voulaient pas risquer de payer plus cher l’année suivante. Les niveaux de stocks aujourd’hui aux Etats-Unis n’ont absolument rien d’alarmant.

Certains analystes évoquent le risque d’une baisse de la demande de tubes aux Etats Unis. Qu’en pensez-vous >
Nous ne le sentons pas. Nous n’avons pas d’inquiétude sur les volumes. Nos produits sont orientés vers le haut de gamme. Aux Etats-Unis, nous avons aussi une activité de « filetage premium» (pour le domaine pétrolier), qui développe les joints VAM [produit vedette de Vallourec, ce joint est totalement étanche, Ndlr]. Vallourec est le seul acteur majeur aux Etats-Unis à pouvoir proposer à la fois les tubes et les joints. Nous développons cette offre conjointe, ce qui nous permet de gagner de manière sensible des parts de marché en premium.

La stratégie de Vallourec consistant à monter en gamme va donc se poursuivre >
Aux Etats-Unis, on devrait continuer à augmenter notre part de marché avec une offre complète (tubes et joints) et, sur l’ensemble du monde, nous recherchons à maintenir une avance technologique, grâce à nos efforts de recherche, en collaboration avec notre partenaire de trente ans, le japonais Sumitomo.

Que représente le marché chinois pour Vallourec >
La Chine représente un tiers du marché mondial des tubes sans soudure, dont le taux de croissance avoisine 8 %. Ce pays représente aussi à peu près la moitié de nos facturations dans la division énergie électrique. A ce propos, la demande, auparavant exceptionnellement forte (la Chine était sous-équipée en centrales électriques), est en train de se normaliser.
Dans les prises de commandes de la division, la Chine pèse désormais moins de 50 % et ce phénomène est plus que compensé par de nouvelles commandes ailleurs dans le monde.

Compte tenu du récent recul du cours de certaines matières premières, ne sera-t-il pas plus difficile pour Vallourec d’augmenter les prix >

Les matières premières que nous utilisons pour fabriquer de l’acier sont soit le minerai de fer, soit la ferraille. Concernant le minerai de fer, son cours n’a pas baissé. Pour 2007, les négociations sont en cours, mais la tendance est plutôt à la hausse. Pour ce qui est de la ferraille, le marché s’est assagi, mais les prix ne baissent pas. Cela dit, on est arrivé à de tels niveaux de prix que les augmentations importantes des années précédentes ne sont plus de mise.

Vallourec n’est-il pas trop dépendant du pétrole >
Nous sommes dans le pétrole, mais aussi dans l’énergie électrique, qui est par nature moins cyclique. Dans l’énergie électrique, les besoins sont indépendants des événements politiques. On ne souhaite pas être « tout énergie ». Cela dit, la demande est très forte dans le pétrole et en particulier dans les produits hauts de gamme, très utilisés dans les puits très complexes, dont le nombre ne cesse de grandir.

Depuis que vous êtes entré dans le Cac 40, Vallourec ne fait plus rien en Bourse !
Je pense que ces deux éléments ne sont pas liés. Le prix du baril a sans doute eu une influence sur le cours de Bourse de Vallourec. L’entrée dans le Cac 40 a renforcé la notoriété du groupe.

Si Bolloré venait à vendre les derniers 7 % qu’il détient dans votre capital, cela ne vous fragiliserait-il pas >
Je n’ai pas d’inquiétude sur ce sujet, ni sur notre valorisation en Bourse aujourd’hui.
Chaque fois que Vincent Bolloré a vendu, ça a pesé un temps sur le cours, ce qui est normal, et le titre est remonté ensuite. Si Bolloré devait complètement sortir, il n’y aurait plus d’incertitude liée à son éventuelle décision.

1944. Naissance à Chambéry.
1963. Ecole polytechnique.
1975. Arrivée chez Pechiney Ugine Kuhlmann.
1981. Entrée dans le groupe Vallourec.
1992. Directeur du département pétrole et gaz.
2004. Président du directoire.

« Les niveaux de stocks aux Etats-Unis aujourd’hui n’ont absolument rien d’alarmant »
Notre analyse. 2007, nouvelle année de croissance pour Vallourec. Pour la première fois depuis longtemps, la Bourse a sanctionné une publication de chiffre d’affaires de Vallourec. Le rythme de progression sera sans doute plus faible qu’au cours des deux dernières années, mais 2007 sera encore une année de croissance (hors cession et acquisitions éventuelles). « Vous pouvez tabler sur un taux légèrement inférieur à 10 % », a précisé Etienne Bertrand, le responsable des relations investisseurs, lors de la conférence téléphonique organisée par Vallourec peu après la parution du chiffre d’affaires annuel. Ce dernier s’est établi à 5,54 milliard d’euros (+ 28,7 %), un montant record pour le groupe de tubes sans soudure. Au dernier trimestre, la hausse des ventes n’a pas dépassé 13,9 %. La société explique que la base de comparaison était élevée.
C’est le moins que l’on puisse dire, la société ayant bénéficié en 2005 et en 2006 d’un environnement exceptionnel, tant en termes de volume que de prix.

Avec la remontée des cours du pétrole, les compagnies pétrolières ont augmenté leurs investissements en exploration-production.

L’agence américaine Energy Information Administration estime que, pour les dix prochaines années, la croissance moyenne de la consommation de gaz sera de 2,8 % et de 1,7 % pour le pétrole. Dans l’énergie électrique, la demande a également été très soutenue et devrait le rester, compte tenu des besoins énormes de la Chine et de l’Inde, notamment. En Europe, les centrales, pour satisfaire aux exigences environnementales, notamment en termes de rejet de CO2, doivent avoir des rendements de plus en plus élevés, afin de moins gaspiller le carbone. L’acier doit alors résister à de très fortes pressions et à de très hautes températures (+ 600 degrés). Cette bonne tenue de tous ses marchés (y compris celui de la mécanique) a incité Vallourec à augmenter ses capacités dans les produits complexes à haute valeur ajoutée, là où il est encore possible d’augmenter les prix. Vallourec va poursuivre d’autant plus facilement dans cette voie que la demande sera de plus en plus forte pour les tubes et les joints premium. En 2007, la part des tubes traités thermiquement (critère pour reconnaître les produits haut de gamme) dans le chiffre d’affaires du groupe devrait dépasser 50 %.

Dans le même temps, Vallourec devrait continuer à céder les activités les moins rentables. En particulier, une réflexion pourrait être entamée sur le maintien ou non de l’activité tubes pour l’automobile en Europe. Si rien n’a filtré sur l’évolution à venir des marges (le résultat 2006 sera publié le 7 mars prochain), la stratégie de montée en gamme devrait se traduire par une nouvelle appréciation de la rentabilité. La qualité du management explique également notre opinion positive sur le groupe.


NOTRE CONSEIL
On profitera du repli du cours vendredi pour acheter et viser 240 €.

TENDANCE DE L’ANALYSE GRAPHIQUE. En dépit d’un mouvement correctif de court terme (sortie de canal ascendant), le titre reste inscrit dans une dynamique haussière forte sur un horizon plus lointain. Les moyennes mobiles à 100 et 200 jours restent en soutien. Le dépassement des 232 €ouvrira la voie vers 250 €.[/i]

Pour moi elle ne l'est pas ! - 2 -

par JanNo1, dimanche 04 février 2007, 00:26 (il y a 6317 jours) @ JanNo1

Voici à chaud ce que je retiens :

...Et, même si la croissance au dernier trimestre s’est ralentie, c’est aussi un trimestre record.

Je partage tout à fait, il suffit de regarder les chiffres.

Nous avons continué à bénéficier de trois phénomènes positifs (volume, prix et mix), qui nous permettent de prévoir pour 2007 une nouvelle année de croissance. ....
..... Lehman Brothers estime que les dépenses d’exploration-production dans l’ensemble du monde vont encore augmenter de 9% en 2007.


pas de croissance ou presque en 2007... ah bon >>>>>>

...la demande est très forte dans le pétrole et en particulier dans les produits hauts de gamme, très utilisés dans les puits très complexes, dont le nombre ne cesse de grandir.

Sans commentaire : à vous de juger !


Le seul point que je trouve négatif (il faut être juste quand on veut analyser les choses) est cela :
...la demande, auparavant exceptionnellement forte (la Chine était sous-équipée en centrales électriques), est en train de se normaliser.

Est-ce suffisant pour lire des débilités de ce genre :"elle va s'écrouler la daubasse" etc.... etc.....


On fera donc le compte à la fin de l'année 2007. La bourse est ainsi faite, alors si le titre se retrouve avec un PER de 5 ou 6 à la fin de l'année ou comme Jacquet Metals avec un PER de 2 ou 3 vue la tournure que cela prend, alors là, il n'y aura plus rien à dire (du moins en ce qui me concerne).


Conclusion : je continue bien évidemment à faire confiance à cet excellent manager (P. Verlucca) et à cette très belle société.


Cordialement.

Et un gros :schmack: pour toi Maréva

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merci pour tout Jan

par mareva @, Barjac, dimanche 04 février 2007, 13:13 (il y a 6317 jours) @ JanNo1

l'interview, l'analyse
et surtout le bisou
je garde toujours grande confiance, comme en Jacquet et Nexans
on fera le point à la fin de l'année, comme tu dis.

:schmack: :schmack: :schmack: :schmack: :schmack:

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mareva

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